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Nos billets datés qui faisaient retour sur la création du mouvement des citoyens, quatorze ans ans plus tard, quand d’autres tentent bien tardivement une refondation socialiste

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billet dédié à tous mes amis socialistes et républicains d’hier et d’aujourd’hui dans la perspective de nos combats présents et futurs

Créé par le 02 déc 2007 à 8:56 | Dans : a1-Abc d’une critique de gauche. Le billet de Xavier Dumoulin

 

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Ce devait être après la première guerre du Golfe, dans une phase de préparation du congrès socialiste de l’Arche de la Défense, ce congrès qui liquida, pour l’essentiel, dans ce que l’on appellait alors  » le nouvel aggiornamento « , les idées qui accompagnaient  la stratégie d’Epinay. Mandaté par mes amis,  j’assistais à une assemblée extraordinaire de S et R (Socialisme et République ) qui consacra largement la posture du « courant » pendant la guerre – entendez aussi celle de Jean Pierre Chevènement, alors ministre démissionnaire - et se jura solennellement dans une motion vigoureuse, adoptée par la quasi-unanimité des congressistes, de préserver le flambeau du socialisme français. La déclaration pathétique du regretté Pierre Guidoni – lequel avait déclenché la crise en votant avec d’autres secrétaires nationaux du PS appartenant au courant une motion cautionnant la stratégie présidentielle sur le dossier du Golfe – ne manqua pas de grandeur et de dignité et fut accueuillie à cet égard avec beaucoup d’applaudissements de la part de la centaine de participants présents. Pierre Guidoni étant appellé à de nouvelles fonctions d’ambassadeur se refusa alors à faire entendre sa voix discordante de la nôtre sur la politique du courant républicain. Le lendemain, une nouvelle rencontre plus large, à laquelle participait au premier rang, à côté de l’ancien ministre de la défense, Julien Dray, fut l’occasion pour Michel Charzat, l’homme orchestre de la préparation du Congrès de l’Arche, de vitupérer contre notre orientation. Retenu la veille dans une réunion du parti, il n’avait pu se démarquer alors et son absence traduisait même une certaine distance d’avec les enjeux qui nous poussaient à une telle démarche sous l’impulsion de Jean Luc Laurent, bras droit de Jean Pierre Chevènement. Charzat, cet intellectuel brillant, jadis contempteur d’un dogme sclérosé et apôtre d’un marxisme vivant d’inspiration gramscienne, réhabilitant même la pensée d’un Georges Sorel, devait quelque peu s’embourber dans les affres d’une pensée complexe qui désarma bel et bien les socialistes français en liquidant leurs références sans leur donner une vision nouvelle à la hauteur des défis du temps de la mondialisation libérale et de l’unilatéralisme. Il eut ce jour là un mot qu’il voulût cruel à l’encontre de Jean Pierre et de Julien Dray dont la présence témoignait de son soutien à la posture de Chevènement en rupture avec le président Mitterrand sur la diplomatie française « en charentaise » :  » à chacun son vieux » ou bien, je ne me souviens plus exactement,  » on a le vieux qu’on peut  » à moins que ce ne fût  » qu’on mérite « ! Quelque fût son intention, cette critique jeuniste n’était à vrai dire pas aimable à l’endroit du président Mitterrand envers lequel nous n’avions jamais manqué au respect que nous lui gardions.

En me remémorant cet épisode et la charge mentale qui fut la nôtre dans cette période de démarquation jalonnée de scrupules, de réflexions et de beaucoup de courage – nous savions que cette posture engagerait durablement notre vie militante qui basculait dans les marges de la gauche, avec tout ce que cela peut signifier en terme de sacrifices personnels lorsque l’on aspire à des responsabilités politiques – je sais gré à Jean Pierre Chevènement de cette lucidité et de ce courage à toute épreuve. Ils permirent à notre courant d’oeuvrer de manière décisive à l’unité de la gauche dans tous les grands moments de la vie du parti antérieure à l’exercice du pouvoir ( j’ai la mémoire encore fraîche des débats préparatoires au congrès de Metz quand il s’agissait alors avec le premier secrétaire de l’époque de préserver la ligne d’union de la gauche…). Ils nous mirent ensuite en capacité d’aborder en toute autonomie du PS la question européenne, à commencer par le refus des traités de Maastricht et d’Amsterdam jusqu’à celui de la constitution européenne en 2005. Avec  » ce diable de CERES « et son mentor, nous en aurons traversé des périodes difficiles dans lesquelles rien n’est acquis alors même que se joue une bonne part du destin de la République avec celui de la gauche. Notre  plus grande satisfaction n’est-elle pas de nous retrouver aujourd’hui auprès de ceux-là mêmes qui considéraient avec sévérité notre dénonciation des renoncements qui ouvrèrent la voie à tant de désarrois?

(Et nous voici revenus à l’heure d’un combat essentiel : celui de l’exigence d’un nouveau référendum pour permettre au peuple souverain de trancher le débat qui nous anime sur le traité européen. Une fois encore Jean Pierre Chevènement ne se dérobe pas. Cet après-midi il sera là, Maison de la Chimie pour expliquer aux côtés de personnalités de différentes sensibilités les raisons de ce nouvel engagement contre ce déni de démocratie. Cette initiative rassemble des hommes et des femmes d’horizons divers. Je ne doute pas de la capacité de Jean Pierre Chevènement à crédibiliser cette perspective de référendum qu’il nous faut exiger becs et ongles du président avec les citoyens de ce pays. Une fois encore des voix éclairées en appelleront à la conscience du socialisme français pour qu’elle réveille son âme, et avec elle, celle du Peuple de France. Ces voix détonantes devraient être celles de toute la gauche et, même au-delà, de tout ce qu’il reste de sensibilités authentiquement républicaines, en ce triste anniversaire du coup d’Etat de Napoléon le petit. Il y a encore beaucoup d’esprits à convaincre de réagir avec force et détermination au déni de démocratie mais le chemin est aujourd’hui ouvert pour préserver l’avenir.)1

N’attendons pas la suite, préparons la ensemble dans l’unité en sortant, s’il le faut, les dirigeants de leur torpeur! Les mots de la fidélité à nos principes républicains contre les maux de la trahison des élites, c’est toujours la meilleure façon d’avancer depuis des dizaines de générations de militants en détonant en choeur pour ouvrir l’avenir!

X D, le 2 décembre 2007

la refondation républicaine de la gauche

Créé par le 01 mai 2008 à 8:28 | Dans : a1-Abc d’une critique de gauche. Le billet de Xavier Dumoulin

L’émission 2000 ans d’histoire sur France Inter évoquera à 13H30 la mort tragique de Pierre Bérégovoy en ce jour anniversaire de sa disparition, il y a maintenant quinze ans.(2)

Dans une lettre à un camarade socialiste que j’engageais à suivre la démarche du Mouvement des Citoyens, j’évoquais l’annonce de cette terrible nouvelle à l’issue du conseil politique du MDC en ces termes approximatifs que retrace mon brouillon.(3)

«  Ce samedi 1° mai, lorsque j’arpentais l’île Saint Louis et celle de la Cité … pour venir contempler les trois portails de la cathédrale Notre Dame … avant de franchir le Pont-au-double et la rue de Bièvre …. pour me rendre à la Mutualité, j’avais dans la tête l’idée qu’une certaine gauche avait vécu et qu’il fallait oeuvrer gaillardement pour relever l’idéal de mes quinze ans.

Je n’imaginais pas en repoussant aimablement les mille brins de muguet tendus vers moi à cette heure encore matinale, ce que serait l’épilogue de cette journée pour cet homme que j’avais rencontré lors de mon premier meeting socialiste, un homme courtois, portant en lui, et jusqu’au plus profond de ses racines populaires, la générosité de l’âme socialiste.

Lorsque j’appris sa mort,  à l’issue de la réunion du conseil politique du Mouvement des Citoyens qui se tenait en fin d’après-midi, je fus pris d’une sorte de vertige, entouré d’amis retrouvés d’autres départements et meurtris dans leur coeur par le symbole de ce désarroi tant l’affection dont jouissait Pierre Bérégovoy était restée forte.

Je venais de vivre une journée de débats et de rencontres d’une richesse inouïe car il y avait fort longtemps que j’attendais ce jour ( NDLR : celui du lancement officiel du Mouvement des Citoyens par Jean Pierre Chevènement, les 1° et 2 mai 1993 à la Mutualité en présence de nombreux invités tels le regretté Léo Hamon ou le trépidant porte parole de la LCR, Christian Picquet).« 

 Dans la violence de cette annonce, je compris le désarroi qui frappait tout ce peuple de gauche. Le lendemain, à la reprise de nos travaux, l’orateur ( je ne sais plus s’il s’agissait de J P Chevènement, de G Sarre ou de D Motchane ) devait traduire notre émotion dans un message d’hommage au militant disant à peu près ceci : parce que la tragédie de la mort de Pierre Bérégovoy frappe toute la gauche elle est aussi la nôtre … Ce message fut salué par une assemblée debout, recueillie et digne dans une longue minute de silence avant de reprendre la réflexion sur la relève de la gauche.

Quatre jours plus tard, je concluais ainsi ma lettre à mon ami socialiste : « Avec Léo Hamon, je crois que notre responsabilité historique est immense, peut être égale à celle des premiers résistants. Je ferai tout ce qu’il me sera possible pour activer dans ce département l’éclosion d’un authentique mouvement républicain se situant dans la perspective de la recomposition de la gauche … « 

Quinze ans après nous sommes encore à la tâche… et en rendant cet humble hommage, je réitère cet appel à l’unité pour ouvrir enfin une perspective d’alternative !

X D, le 1° mai 2008

Notes complémentaires du 2 juillet 2017

note 1 :extrait situé dans le cadre de la campagne pour un référendum après le déni de démocratie du président Sarkosy revenant sur le non des Français au TCE de 2005

note 2 : le billet est daté du premier mai 2007 soit 14 ans après le 1° mai 1993, date de la fondation du MDC. Le MDC dura jusqu’à l’élection présidentielle de 2002. Dans la foulée de la campagne présidentielle de JP Chevènement, et sous l’impulsion de Max Gallo, le pôle républicain – auquel devait adhérer un certain Emmanuel Macron qui n’avait pas encore 25 ans -vit le jour et le MDC devint le Mouvement républicain et citoyen dont je fus plus tard le président régional avant de suivre la retraite de Jean-Pierre Chevènement en juin 2015, anticipant sur la dérive Hamoniste sur laquelle s’alignait le MRC durant la présidentielle de 2017, après avoir tenter de participer aux primaires de la gauche à travers la candidature fantaisiste et avortée de Bastien Faudot.

note 3 : mon camarade et ami Guy G – ancien du courant du CERES au sein duquel nous militions ensemble dans le PS d’Epinay -, aujourd’hui disparu, devait fonder le parti de gauche dans les Landes quelques mois après ce billet du 1°mai 2008 qui relatait la fondation du mouvement républicain et citoyen le 1° mai 1993, date à laquelle j’écrivis le brouillon de cette lettre qu’il reçut quelques jours après sans me la commenter. En dépit de notre « brouille » - pour ne pas employer le mot trop fade de désaccord - liée à la campagne de JP Chevènement en 2002 quand mon camarade suivait encore le PS, nous sommes toujours restés en phase dans notre refus du délitement du socialisme français, fidèle en cela à notre militance au sein du CERES et de Socialisme et République. Inutile de préciser que cet accord tacite s’accompagnait d’une bienveillance réciproque jamais entamée malgré les circonstances…

Je lui avais promis d’écrire sa biographie pour le Maîtron ce qui l’avait amusé en militant modeste et bien trempé. je tiendrai promesse et demanderai prochainement le concours de ceux qui ont partagé des tranches de militance avec lui au sein du PS d’Epinay et du Front de Gauche plus tard.

L’honneur de Jean Pierre Chevènement

Créé par le 23 déc 2006 à 15:15 | Dans : a1-Abc d’une critique de gauche. Le billet de Xavier Dumoulin

 

L’honneur de Jean Pierre Chevènement
par Xavier Dumoulin, le 16 décembre 2006

Qu’ils sont sévères ces pourfendeurs de la chevènementie ! Pas de mots assez durs pour stigmatiser la posture du Che et de ses amis. Aucun argument ne sera épargné. Amalgames, inexactitudes, jugements péremptoires…Il faut hurler avec les loups ! Comme ils ont la mémoire courte ces  blancs-becs arrogants et donneurs de leçons.

Tout a commencé bien avant la fatwa de Lionel Jospin, ce mal aimé des français. Nous sommes à Epinay en 1971. Un jeune statège travaille avec ses amis qui ont investi la vieille maison de la SFIO. Il est prêt à soutenir un certain François Mitterrand sur une ligne de rupture avec le capitalisme et d’Union de la Gauche. C’est chose faite en 1971 à Epinay grâce à l’appui du CERES. Jean Pierre écrit le projet socialiste et négocie aux côtés de F Mitterrand le programme commun. Tout ceci reste incontestable. Nous voici à Metz en 1979 avec l’affrontement des deux lignes: celle de Rocard (la société civile,contre le jacobinisme et l’étatisme,contre les nationalisations franches, le plan etc.) et celle de la fidélité à l’Union de la Gauche (« entre le plan et le marché il y a le socialisme » disait alors Fabius). A votre avis où se situe Jean Pierre Chevènement ? La victoire interne  de « la ligne de Metz », toujours avec le CERES,  permet ensuite celle de 1981 par le rassemblement des forces de gauche. Jean Pierre Chevènement qui avait été chargé de l’élaboration du projet socialiste (à l’origine des cent dix propositions de François Mitterrand), devient Ministre d’Etat (Industrie et Recherche). Il mène une action vigoureuse pour la recherche. 1983. Mitterrand hésite puis choisit d’ouvrir la parenthèse libérale avec l’arrimage du franc au SME et la politique de l’offre. Démission de Jean Pierre Chevènement qui mène la bataille au congrès de Bourg en Bresse. Ce diable de CERES est toujours bien vivant. En toute responsabilité, il choisit la synthèse. 1984 ; rappel de Jean Pierre Chevènement après l’échec du GSPULEN (A Savary échoue dans sa tentative d’unifier le service public de l’éducation nationale). Chevènement relève le défi de l’intelligence: « lire, écrire et compter » , « quatre vingt pour cent d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat ». Une impulsion forte qui remet les vrais enjeux au centre du débat. Jean Pierre Chevènement et ses amis changent le CERES en Socialisme et République, revenant aux sources de la pensée socialiste ; celle de Jaurès. Après la reconquête du pouvoiren 1988- je devrais dire l’exercice pour parler comme Léon Blum-  Jean Pierre Chevènement est tout naturellement investi d’un grand portefeuille : celui de  la Défense  Ce n’est pas surprenant puisque depuis très longtemps il oeuvre avec Charles Hernu pour une politique de dissuasion et a su faire adopter ce principe avant l’arrivée de la Gauche au pouvoir. La stratégie gaullienne de la sanctuarisation de notre territoire est cohérente avec la stratégie du refus de la politique des blocs. Elle autorise la France à rester hors du commandement intégré de l’OTAN.

La première guerre du Golfe se dessine. Nous sommes dans le début des années quatre vingt dix (période de l’écroulement du bloc soviétique). Jean Pierre Chevènement se désolidarise et refuse l’alignement de la France sur les Etats Unis. Ce n’est pas la guerre du droit mais celle du pétrole qui annonce la seconde guerre impérialiste de G.W. Bush (et entre temps l’embargo et ses milliers de morts). Jean Pierre Chevènement prend le risque de s’isoler. Sa démission est finalement acceptée par F Mitterrand.

Avec le traité de Maastricht, il faut tout le tempérament de Jean Pierre pour s’opposer à F. Mitterrand et au parti socialiste. L’Europe libérale est devenue l’horizon des socialistes ! Le mouvement des citoyens rassemble des militants qui refusent cette allégéance au libéralisme et veulent relever la France, la Gauche et la République. Avec la Gauche plurielle Jean Pierre Chevènement reprend du service à l’Intérieur. Il agit avec équilibre sur les questions de sécurité (cf les récents compliments de Ségolène Royal), promeut l’inter-communalité et règle la question des sans papiers. Advint alors la question Corse. Dans son dos, Jospin et son directeur de cabinet préparent la partition de la République (l’histoire leur donnera tort avec le référendum en Corse). Jean Pierre Chevènement démisionne. Emile Zucarelli est d’accord avec lui.

Nous voici dans la campagne des présidentielles en 2002. Au dessus de la Gauche et de la Droite il y a la République ! C’est toujours vrai ! Sauf pour Monsieur Sarkozy, peut être avec ses penchants communautaristes et sa fascination pour l’Amérique. A l’extrême gauche, sous réserve d’inventaire, les approches évoluent dans le bon sens (C Piquet de la LCR publie »La République dans la tourmente » et Monsieur Mélenchon -qui ne sait pas toujours où il habite- reconnaît des vertus à la République). En 2002, disais-je Jean Pierre Chevènement entend relever la France « en faisant en tous points retour à la République ». Quelle ringardise pour tous nos pourfendeurs de cet ordre juste cher à Ségolène Royal. Traversée du désert face aux conservatismes des bien-pensants. Jean Pierre Chevènement et ses amis tiennent bon. Un aveu : ils font bien de se délester des soi disants souverainistes qui ont su brouiller les cartes (à la différence des éléments sincères possédant cette sensibilité forte sur la souveraineté populaire). Jean Pierre Chevènement mène tout naturellemnt une campagne énergique et crédible pour le « Non républicain » au référendum du 29 mai 2005. Son argumentation s’inscrit dans le droit fil de son action contre l’Europe de Maastricht. En joignant l’acte à la parole, le mouvement de Jean Pierre Chevènement a préparé de longue date cette grande victoire populaire. 

 (Et nous voici dans le temps présent de cette nouvelle campagne présidentielle. Dans le droit fil de sa pensée exprimée dans son dernier et riche ouvrage « La faute de M. Monnet » et en phase avec la ligne du Mouvement Républicain et Citoyen, Jean Pierre Chevènement repart à l’assaut du libéralisme dans une élection majeure pour la France. Il ouvre sa campagne avec brio dans un grand meeting à la salle Japy. Ruse de l’Histoire : les socialites un peu déboussolés par la liberté de ton de leur candidate se résignent à négocier avec le MRC. On connaît le résultat et il faut s’en réjouir car Jean Pierre Chevènement qui veut être « l’instituteur républicain » dans cette campagne (discours de Japy) est aujourd’hui encore mieux entendu. Quelle constance ! Quelle détermination ! Quelle abnégation ! Avec une intelligence et une cohérence reconnues de tous, Jean Pierre Chevènement est à mes yeux l’honneur de la Gauche. Il se situe « du point de vue le plus élevé c’est à dire le moins encombré, « . Il y a du Jaurès et du Mendes-France dans cet homme. Avec lui, il reste un avenir.)1

note 1 : il s’agissait de la campagne de 2007 qui devait se poursuivre dans notre soutien à Ségolène Royal qui ralliait alors nos positions sur l’Europe dans un communiqué commun MRC /PS (pour mémoire JL Mélenchon ou J Généreux étaient eux aussi à l’époque des soutiens à Ségolène Royal)


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